Archives du blog

jeudi 13 février 2014

Breaking Bad ou l'art de la banalité...

Bonsoir,

Attention cet article comportera plus ou moins des "spoilers" sur la série "Breaking Bad".



Je viens de manger les 5 saisons. J'irai droit au but, pour commencer, comment on peut faire autant d'éloges sur une série avec une histoire pré-calculé?

Citons Wikipédia en guise d'introduction : "Breaking Bad reçoit un large succès critique au fil des saisons et est à présent considérée comme l'une des meilleures séries télévisées US. La cinquième saison a eu un score de 99% sur le site Metacritic, un score jamais atteint par une autre série. En 2013, la Writers Guild of America la nomme 13e des séries les mieux écrites de l'histoire de la TV".

Source : Breaking Bad Wikipedia


Crevons l'abcès de suite, cette série est correct. L'histoire ne possède pas de faux raccord majeur à ma connaissance. Donc oui, elle sort largement du lot par rapport aux merdes télévisuelle actuelle.
Cependant, mérite-t-elle tout les louanges autour de sa 5ème et dernière saison?
NON.

Et je ne parle en tant que critique, mais bien en tant que téléspectateur. Pas de branlette intellectuelle ici. Juste du concret.

La saison 1 sert parfaitement à mettre en place les personnages et l'univers dans lequel ils évoluent. Ainsi que les relations entre eux.
D'ailleurs tout au long de la série on retrouve énormément de lien de cause à effet. Utiliser en surdose depuis la mort de Jane...(dont le papa fera crasher des avions...).

Passons, les personnages principaux sont bons. Pas grand chose à leur reprocher. Bryan Cranston et Aaron Paul sont magnifique dans leurs partitions et méritent largement leurs récompenses. Même plus, car ils ont, pour moi, largement contribué aux téléspectateurs moyen à rester scotchés devant la série.

Ensuite un mot sur le créateur de la série, Vince Gilligan, pour les plus cultivés d'entre vous, il s'agit bien du scénariste et réalisateur qui a officié de nombreuses années sur LA série : X-Files.
Avec brio d'ailleurs. Le succès n'est pas volé et je suis ravi pour lui.

Voilà j'ai sucé ceux qui m'intéressaient.
Maintenant ça va saigner. Cette série possède plus de point faible que de points forts.

A commencer par son scénario qu'on voit arriver à des kilomètres à la ronde. Surtout dés le milieu de la saison 4...avec le coup de la ricine sur Brock de la part de Walter. Et la mort de Gus Fring...j'avais déjà compris ce qui attendait nos protagonistes principaux.

Le seul moyen pour la série d'être intéressante jusqu'au bout était bien de confronter nos 2 personnages principaux. Car la drogue au bout d'un moment...ça devient pompeux, sur exploité et cliché.
Donc j'attendais énormément de la saison 5 suite au final de la précédente.

Quelle déception de voir 16 épisodes plus ou moins insipides. Où sont les retournements promis par les médias? Où est la magnifique écriture qu'a récompensé la WGA?? Où sont les 99% de Metacritic?

Je vous l'ai dit, pas de brassage de vent. Les seuls moments intéressants de la saison 5 sont la mort de Hank (d'ailleurs un personnage qui aurait pu apprendre bien avant le secret de Hank, pour rendre sa cavale plus intéressante...mais non, Hank apprends que Walt est Heinsenberg en allant chier..........) et le groupe de nazis qui décident de garder Pikman pour faire de la "blue". Pourquoi pas?

Mais dés ce moment là, on sait pertinemment que Walt voudra se venger. La saison 4 ne laisse aucun doute sur le type de personnage qu'il est devenu : prêt à tout. Donc la fin de la saison 5 est compréhensible dans les grandes lignes dés la mort de Hank.

Parlons un peu de la cavale de Hank avec son bidon de 11 millions de dollars...la pire cavale de l'histoire de la TV et du cinéma. Le mec était le baron de la drogue et il achète une nouvelle identité et boum tout va bien dans sa cabane dans les bois...bref...et comme on s'en doutait, il revient pour sa vendetta.
Mon dieu quel scénario pas prévisible du tout, une histoire jamais vu à couper le souffle de Coppola et Scorsese mangeant un burger au McDo !!!

Continuons, les personnages cons maintenant : Anna Gunn (Skyler), je ne veux plus jamais revoir sa tronche à la TV : la fausseté de son jeu gâchait chaque scène où elle apparaissait : même sans parler! Un gros manque de sincérité de sa part.
Besty Brandt (Marie) : ça va, elle est intéressante. Surtout dans les 2 premières saisons. Ensuite, comme Anna Gunn, devient inutile, insipide et banale.

RJ Mitte (Junior) : ... ... ... ...

Bref je m'arrête là car le reste du casting est bon, à part ces trois là!

Finissons : la saison 5 devient intéressant quand les monteurs et scénaristes ont cessés de nous redonner les mêmes images qu'on voit dans le début de la saison 5 (Walt cherchant sa ricine par exemple...), putain mais c'est quoi cette merde?!!
Le dernier épisode dure 55 minutes...et à part de la 38ème minute ça devient intéressant...tout le reste c'est de la parlotte, du vent pour maintenir en haleine. On retrouve notre scénario en mousse qui consiste à faire passer Walt pour un papa qui a fait tout ça pour le pognon, pour aider sa famille...et enfin avouer qu'il a aimé ça, car il était le meilleur dans son domaine.

D'accord, ce n'est pas la révélation promise, car le téléspectateur assidu a sûrement compris ça depuis un moment...donc on nous ressert les bons sentiments...car admettons-le, Breaking Bad s'est presque un tutoriel sur la drogue enveloppé dans un environnement rempli de bon sentiment : "papa fait ça pour ses enfants" "l'abri du besoin" tout ça tout ça quoi...
Ce n'est pas une série polar noir, ni un thriller...car Walt échappe tellement de fois à la mort que la mort elle-même a du pleurer devant la série...

J'ai une autre série pour vous : Californication, là nous avons des très bons personnages qui, au-delà du sexe et de la drogue, sont largement mieux foutu que les personnages de Breaking Bad. Mais ne comparons pas.

Pour conclure le pavé merdique que j'écris, je dirais que Breaking Bad est largement sur côté et ne mérite pas tant de louange concernant son écriture. Car si Hollywood se met à récompenser ce genre de série...Very Bad Trip mérite l'oscar de la meilleure comédie jamais vu au cinéma...(ironie...).
Du coup je suis abasourdi par les médias et les critiques qui encensent cette série finalement bonne, mais sans plus.
Je rappelle que seuls les derniers et premiers épisodes de chaque saison apportent quelque chose à l'histoire. Avec son lot d'action et de coup de théâtre. Le milieu de saison fait office souvent de bouche trou pour relier les 2 parties.
Et heureusement nous sommes une minorité à avoir vu la série telle qu'elle est : un début, un milieu, une fin.
Ce classicisme rend la série longue, avec de grosses lenteurs au niveau des plans, des dialogues et du montage. Ce qui la rend par moment insipide et dur à continuer. Mais nos 2 personnages principaux sauvent la mise à plusieurs reprises. Ce qui explique que les personnages secondaires ne soient pas très bien développés et ne possèdent, finalement, aucune conclusion sur cette histoire.

Voilà j'ai craché mon venin. Mais c'est sincère. Cette série ne sera pas utile à ma médiathèque. Il lui manque cette éclat que Vince Gilligan a connu avec X-Files. Mais les médias en ont décidé autrement. Triste monde...

P.S : certains auront noté que je ne fais pas référence au cancer de Walt. Le prétexte principal de son action illégale.
Normal, car son cancer ne sert plus à rien dés qu'il sera en rémission. Donc le scénario lui même relègue son cancer au rang de détail anodin au fil des saisons. Et ce n'est pas la réapparition de son cancer qui fera changer la donne sur la fin. Sachant qu'il meurt d'une balle dans le rein droit. Et pas de son fameux cancer qui lui fait voir la "vie" autrement. De la branlette ce scénario j'vous dis.


Bonne soirée.



mardi 11 février 2014

En ville...

Bonsoir,


J'écris quand même pour ma gueule. Faut pas s'le cacher. Votre avis je m'en cogne, et pourtant, j'adore donner le mien. Vous saisissez le paradoxe que cela engendre?
Putain de réflexion philosophique de comptoir du soir...pff vive la branlette intellectuelle!

Je ne sais pas, je me baladais aujourd'hui, casque sur les oreilles pour ne pas entendre les conneries que vous vomissez à la seconde, et j'ai pris un recul énorme sur ce que je voyais quand je marchais sur le trottoir...je vous ai aperçu comme des morpions, des points qui avancent comme ci ce qu'il y avait autour n'existait pas.
Cette impression que vous devez avoir de vous croire unique, alors qu'en faite vous empestez la banalité! 
Ça m'a frappé d'un coup, comme ça, presque paranormal, comme ci j'étais à l’extérieur de moi...pas un pour rattraper l'autre! 

Ceci dit il y a bien deux, trois personnes qui sortaient du lot : comme ce clodo qui pissait devant la mie câline! J'aime bien ça moi, le plaisir quasi morbide de vous voir écœurés à voir ce mec sortir son sifflet en public, alors que vous êtes des porcs abonnés à Youporn.

Mes moments préférés c'est aux hommes que je le dois. J'explique : je regarde souvent où se dirige le regard des mecs quand ils croisent une femme! C'est affligeant la lourdeur de ce regard sur la gente féminine ! 
"Ohhh un morceau de viande, fais voir comment elle est gaulée....hum....salooooope" = tout ça dans votre regard obsessionnel...ça me laisse perplexe car dans la majorité des cas vous faites tous pareil!
Putain je me demande si ce n'est pas génétique...ça mérite une étude pseudo sociologique à publier sur le NouvelObs ! !

Le pire restera le pecnot qui tente d'accoster la demoiselle avec la sincérité d'un bigorneau, le charisme d'une plaque d'égout, le tact d'un singe en rûte qui se branle dés qu'il y a du monde!
Je serais à la place de la victime (ou la demoiselle) je vous aurai tasé direct, 50.000 volts dans ta tronche...et gros crachat une fois au sol! 

Voilà ce que je vois, aujourd'hui, dés que je fous le nez dehors, ça donne envie hein!? Putain j'ai l'impression d'être un dinosaure...

Ah au faite messieurs, vous pensez être à la mode en portant votre jean de manière merdique? Même pas de ceinture et surtout qui descend bien bas...la marque de votre slibard on s'en branle...c'est moche! Si on regarde c'est uniquement pour se foutre de votre gueule.
Je sais que cette mode date un peu mais elle fait encore son effet sur les écervelés masculins, et putain y'en a pas qu'un peu!!! La gerbe! 

Et le meilleur pour la fin : la semaine dernière en faisant mes courses je cherchais des lames de rasoirs, et dans le même rayon, Kévin, 16 ans teste la moitié des déos de marque en s'aspergeant comme ci sa vie en dépendant.
Je n'ai pas osé lui dire qu'une douche et un savon avait le même effet, sans l'effet "passer pour un débile"! Non mais le cassos de base qui vient dans un centre commercial pour se foutre 20 déos sur lui!
C'est d'un pathétique! Mais ça m'a fait rire quand même! 

Ainsi se conclut l'échantillon de ma journée. Les grandes villes sont d'un triste à cause de votre superficialité...heureusement que la plupart des monuments historiques sont là pour compenser le vide urbain que vous représentez!


Bonne nuit.